L'histoire

Les Romains, Henri IV, Jean-Jacques Rousseau, Napoléon… Le Château de Portets, sa commune, son port, un patrimoine enraciné dans l’Histoire…

1000 av. JC : Les Romains s’installent le long de la Garonne et aménagent le Port de Portets. Après avoir développé le commerce fluvial, ils y implantent le vignoble qui fait aujourd’hui la notoriété de Portets.

1587 : Guillaume de Gascq prend la tête du Château de Portets. Sa famille, les barons de Gascq règneront sur cette seigneurie pendant deux siècles.

31 Juillet 1808 : Napoléon Ier, de retour d’Espagne fait halte au Château de Portets, avant son entrée solennelle dans Bordeaux. Une plaque de bronze, installée dans la cour d’honneur du Château commémore son passage à Portets.

1956 : Jules Théron, ingénieur agronome et président du Conseil Général d’Oran (Algérie) acquiert le domaine. Accompagné de son fils, Jean-Pierre, il mettra toute son énergie pour réveiller ce domaine endormi, qui n’a pas été rénové depuis la 2nde Guerre Mondiale.

Jusqu’au XVIème siècle : Le Château de Portets est un véritable château fort gouverné par la baronnie de Gascq.

1781 : Le dernier héritier de la famille de Gascq décède et lègue ses biens à Valdec de Lessart. Celui-ci revend le Château de Portets en 1785 à la famille Séguineau de Lognac, propriétaire jusqu’à la fin du XIXème siècle.

1939-1945 : 2nde Guerre Mondiale : Le Château de Portets est occupé par les Allemands. A la fin de la guerre, il est laissé à l’abandon dans un état désastreux.

Aujourd’hui : Marie-Hélène Yung-Théron, la petite fille, s’applique à mettre en valeur la propriété, édifice le plus imposant de Portets, ses vignes, ses vins et son histoire. Mariée à Rodolphe YUNG depuis 1998, ils ont deux enfants, Charles et Paul. A ce jour, le Château de Portets demeure une propriété familiale accueillant sous son toit 3 générations. La vie de la famille est rythmée par les travaux viticoles, si bien que Charles décide d’intégrer des études d’ingénieur agronome à l’ESA d’Angers. Paul, quant à lui, préfère s’orienter vers de nouveaux horizons avec une école de commerce à Lille. Marie-Hélène a toujours encouragé ses fils à suivre leur propre voie et si celle-ci les mène un jour à revenir à Portets, ce sera une heureuse occasion pour elle de leur transmettre sa passion. Rodolphe, son époux, par ses métiers d’expert comptable et viticulteur, œuvre chaque jour aux fonctionnements de la propriété familiale « Les Hauts de Palette », développe la maison de négoce, mais apporte aussi une aide précieuse pour la gestion commerciale des vins de Portets.

Bref, une saga familiale grandissante, à raconter